Tokyo 2020 : Une première dans l’histoire de l’athlétisme des JO

Deux athlètes Mutaz Barshim et Gianmarco Tamberi  décident de partager la médaille d’or du saut en hauteur pour la catégorie homme des Jeux Olympiques de Tokyo 2020..

Suite à leur brillante performance, les deux athlètes se sont retrouvés avec un score égalitaire de 2.37m, ce qui les aurait poussés à continuer la compétition. Le qatari Mutaz, sans la moindre hésitation, a demandé à l’organisateur s’ils ne pouvaient pas avoir deux médailles. L’italien Gianmarco, sans mot à dire, lui saute dans les bras.

« Je l’ai regardé, il m’a regardé, et on a su. On savait que c’était réglé, qu’il n’y avait aucun besoin de continuer », a déclaré Barshim en conférence de presse.

Il semble que cette décision n’a pas fait l’unanimité auprès des autres athlètes notamment le biathlète Martin Foucade ou le sauteur russe Ilya Yvanyuk. Ce dernier n’a pas hésité à exprimer son mécontentement devant les micros « Pardonnez-moi, ce n’est peut-être pas sympa de le dire, mais ce n’est pas juste. Ils auraient dû être forcés à sauter encore, parce que vous ne pouvez pas faire ça aux autres athlètes. Les organisateurs auraient dû faire quelque chose ».

Sans se douter que selon règles du jeu, plus précisément la règle 26.9 des règles techniques, indique clairement que lorsque les athlètes concernés à un moment donné décident de ne plus sauter, l’égalité pour la première place sera maintenue.

Depuis 1908, c’est la première fois dans l’histoire de l’athlétisme des Jeux Olympiques que la médaille d’or est attribuée à deux athlètes. Les deux sauteurs sont surtout amis depuis 2012. « C’est au-delà du sport », souligne le qatari.

Pour le sauteur italien, Mutaz Barshim a été une vraie source d’inspiration. En conférence de presse, l’italien affirme qu’il y a quelques années, le Qatari lui a appris la leçon la plus importante de sa carrière, à savoir qu’il devait sauter pour lui et non pour les autres. Depuis, Gianmarco Tamberi  affirme donner le meilleur de lui-même.

« C’est le message que nous voulons envoyer à la jeune génération »,  précise Mutaz Barshim.

Rose L.FATAL

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