Jovenel Moise
L’ex-fonctionnaire du ministère de la Justice haitienne, Joseph Félix Badio, identifié par la police colombienne, comme étant celui qui a ordonné l’assassinat du président Jovenel Moise le 7 juillet dernier est toujours en cavale. La police nationale déclare le rechercher activement.
Le chef de la police colombienne, le général José Vargas avait révélé l’implication présumée de Joseph Félix Badio dans ledit assassinat. Toutefois, la police colombienne n’a pas précisé si Joseph Félix Badio avait agi sur l’ordre de commanditaires, ni les raisons qui l’ont poussé à donner l’ordre de tuer le président.
D’après le général José Vargas, dans un premier temps, Badio a pris contact à Port-au-Prince avec deux des mercenaires, les ex-militaires colombiens Duberney Capador – tué depuis par la police haïtienne – et German Rivera, qui a été arrêté, et les a informés de la mission initiale, “arrêter le président Jovenel Moïse “.
Cependant, quelques jours avant le 7 juillet, apparemment trois, Joseph Félix Badio informe Capado et Rivera que ce qu’ils doivent faire «c’est assassiner le président d’Haïti», a ajouté José Vargas lors d’une conférence de presse.
L’assassinat du président haïtien a été planifié depuis la République dominicaine, selon le directeur général de la police nationale d’Haiti, Léon Charles. Une photo d’une réunion sur laquelle apparaissent plusieurs des suspects côte à côte, circule sur les réseaux sociaux. Toutefois, de nombreuses zones d’ombre demeurent notamment sur les commanditaires.
« Ils s’étaient réunis dans un hôtel à Santo-Domingo. Autour de la table il y a les auteurs intellectuels, un groupe technique de recrutement et un groupe de financement », a déclaré M. Charles à la presse.
Dans l’avis de recherche à l’encontre de Joseph Félix BADIO, il est accusé « d’assassinat, tentative d’assassinat, vol à main armée » et est considéré par la police comme « dangereux et armé ».
Graham G. HENRY
