Le bitcoin bientôt incontournable pour les États du monde, selon Edward Snowden

À l’instar du Salvador qui en a fait sa deuxième monnaie officielle, les États vont se ruer aussi sur le Bitcoin pour ne pas être pris de court par l’essor fulgurant de la monnaie virtuelle. Sinon, ils le regretteront, avertit le célèbre lanceur d’alerte américain Edward Snowden.

Apres l’adoption du Bitcoin comme moyen de paiement officiel par le Salvador, Edward Snowden, ancien agent de la CIA, a indiqué qu’il y aurait une réaction en chaine de plusieurs autres pays de peur être pris de court par l’évolution effrénée de la monnaie virtuelle.

Selon le célèbre lanceur d’alerte américain, une telle démarche entrainera une pression sur les États afin d’acquérir le plus de part possible de cette monnaie dans les plus brefs délais, car la préférence reviendra à ceux qui seront les premiers à détenir la cryptomonnaie. Plus un État tarde à rentrer dans le jeu plus il court le risque de subir le décalage croissant que va engendrer sa rareté.

« Bitcoin donne la préférence à ceux qui l’acceptent plus tôt, mettant ainsi la pression sur d’autres pays qui pourraient être punis pour avoir pris du retard », a notifié Edward Snowden.

Mettant l’emphase sur la légalisation du Bitcoin par le Salvador, l’informateur insiste sur la nécessité des pays concurrents d’emboiter le pas sous peine de regret.

« Aujourd’hui le Bitcoin a été officiellement reconnu comme monnaie légale au Salvador, le premier pays à l’adopter. Au-delà des gros titres, des pressions s’exercent désormais sur les pays concurrents pour acquérir du bitcoin, ne serait-ce qu’en tant qu’actif de réserve car sa conception incite massivement à une adoption rapide. Les retardataires pourraient regretter d’avoir hésité », ajoute l’ancien employé de la CIA et de la NSA.

Par ailleurs, le paiement via les cryptomonnaie est déjà disponible au Salvador d’après un test effectué par un employé de Bitcoin magazine qui affirme avoir payé son petit déjeuner chez McDonald’s.

Mise en contexte

Au tout début, la monnaie était considérée comme une alternative au troc permettant de procéder à des échanges beaucoup plus rationnels. Prenant la forme de métaux précieux (or, platine, argent), servant à acquérir des biens et services, la monnaie était la liquidité par excellence, d’où sa fonction d’intermédiaire des échanges.

En plus de faciliter l’échange, au fil du temps, ces monnaies communément appelées « monnaies marchandises », du fait de leur production en quantité limitée, constituaient un moyen sûr de conserver de la valeur. 

Cependant avec les risques liés à la détention de monnaie en grande quantité, Il a fallu s’orienter vers d’autres alternatives comme la monnaie fiduciaire (monnaie papier) en se rabattant sur la valeur du métal précieux conservé, en d’autres termes, un étalon de valeur.

Parmi les plus connus, l’or, un métal réputé pour sa rareté, et sa durabilité faisait office de réserve de valeur dans la majorité des banques centrales. Les États ont saisi les métaux précieux en promettant d’offrir l’équivalent en papier monnaie.

Le piège, c’est que plus les émissions de papier monnaie se faisaient fréquents, plus elles perdaient de la valeur au profit de ces métaux qui eux, se faisaient de plus en plus rares. Cette politique n’allait pas tarder à s’effondrer. Notamment lors des guerres mondiales où les gouvernements avaient la nécessité d’imprimer de la monnaie afin de financer le coût des guerres.

De nos jours, le Bitcoin se propose comme une version numérique de l’or permettant tantôt de conserver de la valeur due à son nombre limite d’unité en circulation soit 21 millions et dans une perspective plus récente avec sa légalisation par le Salvador, de servir aux transactions quotidiennes.

Marc Igor ALEXANDRE

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