
Malgré les protestations de l’opposition, le Conseil électoral provisoire (CEP) continue les démarches pour la réalisation des élections présidentielles et législatives le 26 septembre 2021. “Nous allons suivre à la lettre le calendrier électoral”, a déclaré la présidente de l’organisme électoral, Guyrlande Mesadieu.
Si 119 partis politiques ont déjà été enregistrés, d’autres ne comptent pas participer au processus électoral. Pour le responsable du Secteur démocratique et populaire (SDP) André Michel, les élections ne sont pas possibles sans un gouvernement de concensus et un CEP qui inspire confiance.
Cette année, le responsable du parti politique Pitit Desalin, Moïse Jean-Charles confirme sa participation aux prochaines élections. Cependant, il souhaite certaines modifications comme le changement du nouveau conseil électoral provisoire (CEP), la révision de la liste électorale et la dissolution du centre de tabulation.
Certains partis politiques de l’opposition ne cessent de remettre en question le mandat du CEP mis en place par le feu président Jovenel Moïse mais rejeté pour « manque de légitimité », par plusieurs secteurs de la vie nationale, parce que ses membres n’avaient pas prêté serment avant leur prise de fonction. Une étape imposée par loi à tous les responsables appelés à juger et décider au nom de la République. Mais cela ne détourne pas les membres de leur responsabilité, soutient Guyrlande Mesadieu. “La loi reste la loi. Nous avons un arrêté nous donnant un mandat”, ajoute-t-elle.
Pharah-Djine COLIN