
Depuis ce lundi 5 juillet, Ariel Henry est devenu le nouveau Premier ministre de la République d’Haïti. Il remplace à ce poste Claude Joseph qui assurait l’interimat à la primature. Selon le président haïtien Jovenel Moïse, ce choix permettra de résoudre le problème de l’insécurité qui règne en Haïti, tout en aidant à la réalisation des élections et du référendum.
INITE, OPL, INIFOS, Fusion, AAA, Pitit Desalin, Secteur Démocratique et Populaire, sont autant de partis politiques qui rejettent la décision de Jovenel Moïse. Pour certains, « la nomination de Ariel Henry n’a aucune importance politique, c’est une perte de temps ». André Michel l’a souligné au journal le Nouvelliste. Pour d’autres, comme le porte-parole de l’OPL, Danio Siriack, « c’est un choix politique visant à déstabiliser l’opposition ».
Ariel Henry n’est pas nouveau sur la scène politique en Haïti. En 2006, il a été membre de cabinet du ministre de la Santé publique et de la Population, puis est passé comme chef dudit cabinet. Sous l’administration du président Michel Martelly, il occupa le poste de ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT) et devint plus tard ministre des Affaires Sociales et du Travail (MAST).
Son registre politique ne s’arrête pas à l’administration publique. Avant de devenir membre de la formation politique INITE, il évoluait dans les rangs du parti politique Fusion. « Dans ma vie politique, la loyauté, la fidélité, le respect de ceux qui ont ancré les courants de pensée dans l’histoire ont constitué pour moi une boussole, au même titre que le sens de l’État » a publié le nouveau chef du gouvernement sur son compte twitter.
Le choix de ce nouveau Premier ministre fait suite aux dernières recommandations de l’Organisation des États améeicains(OEA) .
Pharah-Djine COLIN