D’autres variants encore dangereux du Coronavirus et plus difficiles à contrôler menacent la population mondiale. Une source d’inquiétude pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui n’entrevoit pas pour demain la fin de la pandémie.
Une “forte probabilité” de l’apparition de nouveaux variants “possiblement plus dangereux” est à redouter, selon les prévisions du Comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé publiées le jeudi 15 juillet 2021dans un communiqué.
Plus que les variants Alpha, Bêta, Gamma et Delta déjà assez inquiétants, “il y a une forte probabilité de l’émergence et de la diffusion de nouveaux variants inquiétants possiblement plus dangereux et encore plus difficiles à contrôler”, soulignent les experts de l’Organisation mondiale de la santé(OMS). Avec le variant Delta beaucoup plus contagieux que les autres et résistant aux vaccins, ajouté à l’éventualité de variants “plus dangereux”,”la pandémie est loin d’être finie”.
D’un autre côté, le professeur Houssin, ancien directeur général de la Santé en France demande de «continuer à défendre inlassablement un accès équitable aux vaccins et une distribution équitable des vaccins dans le monde en encourageant le partage des doses, la production locale, la libération des droits de propriété intellectuelle, les transferts de technologie, la montée en puissance des capacités de production et bien sûr les financements nécessaires pour mettre en œuvre toutes ces activités».
Estimant “essentiel de ne pas se laisser détourner par des initiatives qui pourraient aggraver l’inéquité dans l’accès aux vaccins», professeur Houssin déconseille de s’embarquer dans des procédés” peu justifiés scientifiquement comme une troisième dose de vaccin anti-Covid” ou une “booster dose”considérant la situation à l’échelle mondiale.
Rappelons que Haïti vient de lancer une campagne vaccinale ce début de semaine alors que les variants Alpha (anglais) et Gamma (brésilien) ont causé un nombre de décès assez important par rapport à celui enregistré par le ministère de la Santé publique et de la Population à l’arrivée de la souche de la pandémie, SRAS-Cov- 2, dans le pays le 19 mars 2020.
Esther LARRIEUX
