Brésil : JairBolsonaro accusé de génocide à la CPI

Pour avoir mené une politique d’ouverture des terres indigènes et des zones protégées d’Amazonie à l’exploitation des ressources naturelles, le président brésilien Jair Bolsonaro est accusé de « génocide », « écocide » et menacé d’une enquête internationale après plainte des indigènes à la CPI.

L’accusant de « génocide » et « écocide », l’Association des peuples indigènes brésiliens (ABIP) a demandé à la Cour pénale internationale (CPI), le lundi 9 août 2021,  de lancer une procédure d’enquête contre le président Brésilien Jair Bolsonaro pour sa politique « anti-indigène », « génocide et écocide ».

Cette plainte contre le président brésilien concerne sa politique d’ouverture des terres indigènes et des zones protégées d’Amazonie souffrant déjà  de la déforestation et de la prospection minière illégale,  à l’exploitation des ressources naturelles.

Arrivé au pouvoir en janvier 2019, Jair Bolsonaro est une fois encore accusé de politique anti-génocide devant la Cour Pénale internationale par les tribus indigènes du Brésil mais cette fois avec des avocats autochtones explique un communiqué de l’ABIP.

L’Abip se fonde sur des rapports de chefs d’organisations indigènes, des documents officiels, des recherches universitaire et rapport techniques pourprouverqu’une politique anti-indigène a été planifiée et mise en œuvre sous la direction de Bolsonaro.

« Au vu de l’incapacité dans laquelle se trouve le système actuel de justice au Brésil d’enquêter, d’emprisonner et de juger les responsables de ces agissements, nous dénonçons ces actions devant la communauté internationale et saisissons la CPI », a signalé le coordonnateur juridique de l’Abip, Eloy Terena.

« Nous pensons qu’au Brésil se produisent actuellement des actions qui constituent des crimes contre l’humanité, génocide et écocide », écrit l’Association des peuples indigènes du Brésil (Abip). Cette demande  a déjà été produite en janvier dernier  auprès de la CPI par le défenseur emblématique de la forêt amazonienne, le cacique Raonie Matuktire.

En outre, le président Brésilien Jair Bolsonaro, fait déjà l’objet d’enquête pour ses attaques constantes s et sans preuves sur la légitimité du système de vote électronique de son payx.

Saonara AUGUSTIN

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