
Marquant la date du premier mois de l’assassinat à domicile du président Jovenel Moïse, l’ancien premier ministre haïtien Evans Paul constate que la République d’Haïti fait face à un « défi collectif de peuple » pour freiner les assassinats en même temps qu’elle se trouve dans l’obligation d’instaurer un « climat de vivre-ensemble dans le bien-être et la justice équitable ».
Dans une note publiée ce samedi 7 août 2021 sur les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre, Evans Paul, reconnaît que la République d’Haïti fait face actuellement à un défi collectif. Celui pour les Haïtiens et les Haïtiennes de combiner leurs efforts pour arrêter les assassinats dans le pays.
Un mois après l’assassinat de Jovenel Moïse, Evans Paul, exprime ses ressentiments. “Au-delà de la cruciale demande de justice, se pose fondamentalement, la question du droit à la vie en Haïti”, souligne-t-il.
Dans sa publication, il mentionne le nom d’une vingtaine de personnes assassinées qui jusqu’à aujourd’hui n’ont pas eu de procès criminel. Parmi eux, Jean Jacques Dessalines, Jean Dominique, Monferrier Dorval, Sylvio Claude, Jacques Roche, Evelyne Sincère, Grégory St Hilaire, Diego Charles, Antoinette Duclair et Jovenel Moïse.
Pour Evans Paul, l’assassinat du 58e président est le mort de trop. “Le pays se trouve face à l’obligation d’instaurer un véritable climat du vivre-ensemble, garantissant le droit de naître, de vivre et au bien-être, des uns et des autres, dans la justice sociale et pénale équitable”, déclaré-t-il.
Pharah-Djine COLIN